Une guerrière féroce à la défense des familles canadiennes.
Anne-France Goldwater est une avocate en droit de la famille de Montréal. Elle est l’associée principale du cabinet juridique Goldwater, Dubé qu’elle a fondé en 1981. Elle est diplômée de l’Université McGill, elle a été admise au Barreau du Québec en 1981.
Elle est l’auteure de plusieurs articles sur l’aliénation parentale, la garde d’enfants en cas de déménagement et la faillite dans le cadre du droit familial. Elle a aussi publié des articles importants sur l’enrichissement injustifié entre les conjoints de fait et sur les nouveaux défis que présente la filiation dans les cas de reproduction assistée.
Me Goldwater a participé à la création de précédents en ce qui à trait, entre autre, aux droits des enfants. En effet, grâce à ses efforts, les enfants peuvent désormais être représentés par l’avocat de leur choix et ils peuvent avoir le statut de partie dans les litiges opposant leurs parents. D’autres précédents sur les droits des enfants concernant le soutien forfaitaire et la réintégration obligatoire dans un établissement privé d’enseignement ont été créés avec sa participation. Elle a par ailleurs changé l’état du droit en incitant les tribunaux à reconnaître le syndrome d’aliénation parentale. Me Goldwater a aussi obtenu le droit pour les conjoints de même sexe de se marier en contestant les lois fédérales et provinciales qui empêchaient alors le mariage homosexuel. Elle a également contesté la validité des lois empêchant les femmes d’exécuter leurs propres jugements de pensions alimentaires. De plus, elle a plaidé pour la protection du droit à la vie privée en matière familiale. Elle a aussi obtenu les montants les plus élevés de pension alimentaire pour enfants et de provision pour frais dans une affaire matrimoniale au Québec.
En outre, elle est connue pour son travail dans l’affaire « Éric c. Lola ». En ce qui concerne cette cause, elle a réussi à contester la constitutionnalité de la loi qui restreint la pension alimentaire aux conjoints mariés et à obtenir un jugement unanime de la Cour d’appel du Québec. Par contre, ce jugement a récemment été infirmé par la Cour suprême du Canada dans l'une des décisions les plus partagées de l’histoire de la plus haute instance judiciaire du pays, bien que cinq des neuf juges présents aient statué que le refus d’assurer une quelconque protection aux conjoints de fait était discriminatoire. De plus, l’un de ces cinq juges a même conclu que cette discrimination faite par le législateur du Québec était une « atteinte minimale » aux droits constitutionnels des conjoints de fait.
Me Goldwater a aussi contesté la constitutionnalité des barèmes québécois en matière de pension alimentaire pour enfants, et la Cour supérieure a reconnu leur caractère discriminatoire envers les femmes, sans pour autant invalider la loi. La Cour d’appel du Québec a toutefois infirmé ce jugement en concluant que, bien que les barèmes québécois de pension alimentaire soient préjudiciables et moins généreux que les barèmes fédéraux, les enfants québécois n’étaient pas victimes de discrimination en vertu de la Charte.
Me Goldwater est également une personnalité bien connue au Québec pour son émission hebdomadaire l’Arbitre, produite par Datsit pour la chaîne francophone V.
Elle parle couramment l’anglais, le français, l’espagnol et le yiddish.
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